mes amiiiiiiis!

un petit mot de Nipponie a mes amis!

premier jour

Le premier jour commence par un coucher de soleil et par un atterrissage. Nous sommes a Paris, le 13 juillet. J'entends encore la voix du pilote pleine de melo: "et c'est avec regret ce soir que nous vous quittons." J'ai failli exploser de rire, j'etais sure que ca devait etre un pari, mais personne ne relevait. J'ai ri seule.
Une heure plus tard, on embarque. Mon billet ne passe pas. L'hotesse essaie une fois, deux fois... je gemis. Elle, au lieu de me soupsconner, me dit de ne pas m'inquieter, et curieusement, ca me rassure pas du tout quand je pense a ce que ca sous-entend de la qualite du materiel... Finalment le billet passe et on arrive dans le tunel qui mene a l'avion. La, mon oncle et moi bloquons sur un beau militaire qui passe et je m'amuse follement a regarder mon oncle regarder le militaire qui ne se doute de rien. Quelques secondes plus tard, il se tourne vers moi et me souffle d'un air entendu: "on a de beaux militaires en France, hein ?" Grande marrade a l'interieur de mon cerveau!
Ensuite, c'est le vol, et ca, c'est long, mais alors long...
A l'aterrissage et en comprenant la duree du vol, j'ai atteint l'etonnant et imbattable et tres inquietant record de 6 hommes... qui ressemblaient a Claude Ragondet! Les memes yeux, la meme peau, et presque la meme demarche si j'ose dire. D'ou venaient-ils donc tous? Relativisons toutefois: Avec la fatigue, j'ai peut-etre vu 6 fois le meme homme?
Fuyant ces repliques perturbantes, je devisais gaiement dans l'avion avec une superbe hotesse nippone. Tenue marine moulant son corps parfait, chignon sage, elle etait tout a fait canon, je ne trouve pas d'autre mot.
Sachez qu'avant d'entrer en terre nippone, il faut laisser ses empreintes digitales. N'etant pas seule, J'ai obei a cette loi immonde, mais seule, j'aurais sans doute fait un scandale, au risque de retourner en France: Ce genre de procedure me revolte au plus haut point. Ca m'est reste en travers de la gorge, et pendant que je ruminais mon ecoeurement, mon oncle a le temps de recuperer les bagages , changer de l'argent et acheter des billets de bus. Quand on sort de l'aeroport, je recois un choc qui apaise subitement mes nerfs: le climat m'enveloppe d'une chaude humidite. Je souris.
Mon oncle dit: "c'est tropical."
Une heure plus tard, toujours en pleine chaleur, nous plongeons dans la science fiction. C'est ireel, immense et magnifique. Du verre partout, des dalles de pierre luisantes comme des miroirs, a n'en plus finir, les fenetres brillaient dans le ciel, les immeubles paraissaient infinis dans la nuit.

fin du premier jour.